Nom : De Chatellraut
Prénom : Lorallyne
Date de Naissance : 03 juin 1860
Pays d'Origine : France
Emploi : Infirmière
__________________
Description Physique : Lorallyne est une femme sublime et elle le sait. De haute taille (1m74), elle ne pèse que 56 kilos, ce qui lui confère une silhouette assez gracile, mais non dépourvue de courbes féminines. Comment ne pas être séduite par cette silhouette fine et gracieuse, aux longues jambes fuselées, aux fesses fermes, au ventre plat, à la taille fine et à la chute de rein vertigineuse ? Comment ne pas être attirée par cette poitrine ferme et haute, qui ne demande que les caresses masculines ? Mais, il n’y a pas que le corps dans le physique… Aussi, intéressons-nous un peu au visage.
Elle a des traits fins et un grain de peau parfait. Sa peau est douce et soyeuse, légèrement halée. Son visage semble sculpté, tant il tend vers la perfection. Un ovale parfait, une bouche pleine et fermement dessinée, prenant facilement un pli boudeur des plus charmant, un nez droit, des pommettes hautes. Mais surtout… des yeux en amande, bordés de longs cils blonds, surplombés par des sourcils à l’arc parfait. Lorallyne a un regard captivant et hypnotisant, un regard d’un bleu profond, insondable, presque noir. Un regard qui semble bien plus âgé que le reste de sa personne. Des yeux qui trahissent plus de deux siècles d’existence, mais qui n’ont pas perdu leur lueur innocente pour autant.
Ah j’oubliais un détail… La jeune femme est nantie d’une luxuriante chevelure blonde, du même blond que les blés mûrs, dorés au soleil. De cheveux qui cascadent jusqu’à la cambrure de ses fesses en longues volutes soyeuses et aériennes
Côté vestimentaire, la jeune femme n’a pas de style bien défini. Elle porte aussi bien le tailleur sévère que la combinaison de cuir provocante, le traditionnel et indémodable jean ou la robe au décolleté vertigineux.
Psychologie : Lorallyne est une jeune femme vive et enjouée, malicieuse et espiègle. Elle a une fraîcheur enfantine qui fait tout son charme. Malgré tout, elle sait être discrète et réfléchie. Les épreuves de son passé ont bridé sa nature impulsive, et ont fait d’elle une jeune fille posée dans ses décisions. Elle est également rêveuse et romantique, rêve de rencontrer le prince charmant, mais là encore son passé bride sa passion et malgré ce qu’elle peut faire croire, elle craint les hommes en qui elle n’a pas vraiment confiance. Toujours prompte à rire, ses yeux pétillent de gaieté et sa bouche garde toujours un pli amusé.
Mais derrière cette apparente désinvolture, Lorallyne sait écouter et être là pour ceux qu’elle aime. Généreuse, douce et fidèle, elle est prête à tout pour aider ses amis. Ils savent qu’ils peuvent compter sur elle dans les meilleurs moments comme dans les plus difficiles. Elle n’aime pas la violence et n’attaque jamais les autres gratuitement, si on l’attaque, elle se défend et voilà tout. Elle n’a aucun état d’âme à tuer pour se nourrir et profite pleinement de sa nature de lycan, enivrée par la liberté des loups.
Particularité(s) : Race : Lycan
__________________
Histoire : Lorallyne est la fille chérie d’un couple de nobles, née en 1860. Elle a reçu une éducation parfaite et tout l’amour qu’elle pouvait souhaiter… du moins jusqu’à l’âge de dix ans.
C’est cette année là que tout bascula. La guerre de 1870 arriva, sanglante et expéditive et avec elle son lot d'horreur inhérents à la nature même de la guerre. Les pillards investirent la demeure et tuèrent les membres de la famille, père, mère, enfants sauf Lorallyne que sa nourrice avait emmené avec elle, loin du carnage. Une fois de plus, la guerre révélait les instincts les plus bas de l'être humain et venait de chambouler la vie dorée d'une enfant de 10 ans...
La vieille femme décida de la confier à de la famille éloignée, en Auvergne.
Et pour la petite fille, le cauchemar commença.
« Cousine Dalila » était une femme froide et autoritaire, dénuée de sentiments. Elle ne s’intéressait à la gamine que pour la réprimander et la punir.
En revanche « cousin Norman » s’intéressait d’un peu trop près à la fillette. C’était un vieux dandy bedonnant. Il avait été beau autrefois, mais les excès avaient laissé des marques indélébiles sur son visage. Dans ses yeux, brillait une lueur malsaine et lubrique à chaque fois qu’il voyait la fillette. Il commença par la caresser, un peu partout, à l’apprivoiser. La fillette, sensible à ces élans de gentillesse se laissa faire. Puis il passa à la vitesse supérieure et la viola, lui promettant que ce qu’ils faisaient c’était bien… Cela dura 8 ans. Huit années de calvaires. Car dés le début, elle avait pressenti que cela était mal, impression qui se renforça quand elle atteint l’adolescence. Un sentiment de honte et de culpabilité l’étouffait, la suffoquait. Sa joie de vivre fut remplacée par la crainte, l’envie de quitter cette vie de souffrance. Sa seule consolation était la bibliothèque, refuge de la jeune fille. Là, elle oubliait sa vie misérable et s’évadait dans des histoires qui la prenait aux tripes et lui donnaient l’impression d’être une autre. Son imagination devint fertile et elle, devint rêveuse. C’est cette passion qui la sauva en l’empêchant de se donner la mort.
Elle était largement en âge de se marier et les prétendants ne manquaient pas. Seulement, pour être épousée encore faut-il que le tuteur accepte la demande. Or, Norman n’avait pas la moindre intention de se priver de la fortune de la jeune fille, ni de ses charmes. Dalila venait de mourir et il caressait l’idée d’épouser l’appétissante jeune fille quand la période de deuil réglementaire serait achevée.
C’était sans compter le destin. Un soir, un jeune homme se présenta à la demeure. Une tempête de neige faisait rage et il était perdu dans la tourmente. Lorallyne n’eut pas le cœur de le laisser dehors. Tout de suite, elle fut attirée par le charme magnétique du jeune homme inconnu. Il s’appelait Damian. Ils parlèrent longuement. Norman était déjà couché, ivre, comme trop souvent ces derniers temps. Et elle lui raconta sa vie volée.
Le lendemain, il était partit. La jeune femme n’aurait su expliquer la tristesse qu’elle ressentit en s’apercevant de sa disparition. Elle pensait… Quoi ? Que pensait-elle ? Qu’il allait lui venir en aide ? Elle s’était bercée d’illusions, une fois de plus.
Les beaux jours revinrent et avec eux la chasse. Une chasse qui se passa moins bien que prévue et qui n’était toujours pas achevée, la nuit tombée. Et cette nuit là, la lune était pleine…
Ils firent une halte, avant d’entendre des grognement inquiétants. Les chevaux se cabrèrent et alors un loup énorme surgit et mit Norman à terre, avant de le tuer et de le dévorer sous le regard horrifié de la jeune fille, qui était tombée elle-même de sa monture paniquée par l’odeur lupine. Le loup était noir, avec des yeux dorés où luisait l’intelligence. Il releva sa gueule sanglante et la regarda. Elle ne pouvait pas fuir, s’étant brisée la cheville dans la chute. Elle allait mourir à 20 ans à peine… Elle ferma les yeux et sentit le souffle de l’animal sur elle. C’est alors que vint la douleur. Vive et brûlante au niveau de l’avant bras. Il allait la dévorer ! Et pourtant, le temps s’étira sans que rien ne se passe. Elle rouvrit les yeux et s’aperçut que le loup noir avait disparu. Elle baissa les yeux sur son bras ensanglanté où la marque des crocs était bien visible. Pourquoi l’avait-il épargné ? C’est alors qu’elle entendit un bruit de pas. Des paysans… Ils trouvèrent la jeune femme choquée et l’homme déchiqueté, méconnaissable. Elle se fit passer pour une bourgeoise et ses sauveteurs la ramenèrent chez eux pour la soigner.
Ses blessures cicatrisèrent anormalement vite. Mais surtout, un jeune homme brun, à l’air sauvage mais incontestablement séduisant vint s’enquérir de sa santé et sollicita un entretien qu’elle lui accorda. C’était Damian, Damian qui réapparaissait après des mois de silence et qui était issu de la petite bourgeoisie. Il se dégageait de lui un charme magnétique, presque animal. Elle était seule, privée d’argent et de ressources. Elle le suivit. Et elle en tomba amoureuse.
Puis vint la pleine lune à nouveau. Damian l’avait entraîné dans les bois avec lui, sans qu’elle parvienne à en savoir la raison. Elle avait peur de se retrouver à nouveau face au loup noir. C’est alors que les douleurs arrivèrent, horribles, comme si ses os se brisaient pour se reformer. Ses mains se déformèrent et elle ne comprit pas tout de suite ce que cela signifiait dans son brouillard de souffrance. Dans un éclair de lucidité, elle vit le loup noir qui la regardait calmement. Puis, elle cessa d’être humaine pour devenir louve. Et alors… Alors elle s’enivra de sa liberté et de sa puissance, de la beauté sauvage de la forêt, de son compagnon…
Quand elle reprit connaissance, elle était nue et Damian la regardait, les cheveux ébouriffés, le regard sauvage. Sa voix grave s’éleva dans le silence du petit matin et il parla longuement. Et alors elle comprit. Loup garou… Lycan. Elle était devenue l’une des leurs. Damian l’avait épargnée pour en faire sa compagne. Choquée, elle tenta de se souvenir de ce qu’elle avait fait pendant la nuit, mais en vain. Seules restaient les sensations magnifiques et sauvages. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle aimait Damian et qu’elle détenait un pouvoir phénoménal. Cela lui suffisait.
Ils quittèrent la France et voyagèrent en Europe, puis vers le nouveau monde. Ils étaient un couple, le loup noir et la louve blanche, puissants prédateurs à la grâce meurtrière. Quelques fois ils tuaient. La première fois fut difficile. Mais l’instinct était là. Ils étaient des chasseurs et les autres des proies… Les années se succédèrent, mais eux, restaient immuables.
Ce fut lors de la deuxième guerre mondiale qu’ils furent séparés. Il y eut une rafle. Lorallyne et Damian étaient des résistants, elle officiait en tant qu’infirmière et lui en tant que saboteur. Damian fut emmené et Lorallyne ne sut jamais ce qu’il était devenu. Etait-il mort torturé ? Déporté dans un camp ? Elle le chercha, mais en vain. Vaincue, elle décida de se mettre à la recherche de ses semblables. La solitude n’était pas dans son caractère. Elle rencontra quelques lycans, mais relativement peu, ainsi que d’autres créatures. C’est alors que ses pas la menèrent vers un endroit où elle pourrait enfin se poser et se rendre utile… L’école des Ombres…
